Appréciez le wingfoiling dès le début. Ce n’est pas difficile, c’est très amusant et nous adorons ça.
Il vous suffit de prêter attention à ce que nous allons vous dire pour profiter au maximum de vos premiers vols.
Nous avons préparé un article et une vidéo avec toutes les astuces nécessaires pour que vous n’échouiez pas et que vous puissiez profiter du wingfoiling sans frustration dans votre endroit préféré.
Quel équipement dois-je utiliser ?
Ne deviens pas fou. Commençons par le commencement. Et ce que nous devons examiner, ce sont toutes les pièces et l’équipement dont vous avez besoin pour faire du wingfoil.
Il vous faut un foil complet : avec son mât, son aile avant et arrière (stab), son fuselage et la pièce qui fixe le foil à la planche (embase).
Vous avez également besoin d’une planche à ailettes. C’est-à-dire qu’il possède des inserts pour les footstraps et si possible un volume considérable (30 litres ou plus par rapport à votre poids de départ).
Conseil : utilisez une planche de plus de 30 litres par rapport à votre poids, de plus de 1,5 m de long et ne commencez pas avec un foil à fort allongement.
Où dois-je aller pour essayer le wingfoil ?
Recherchez les conditions optimales pour apprendre et vous lancer. Cela s’applique à tous les sports.
Vent
Nous avons besoin d’un vent pour prendre un bon départ. Ainsi, pour une aile de 5 m et un foil d’entrée de gamme (par exemple, un faible allongement de plus de 1500), nous avons besoin de plus de 15 nœuds.
Il est vrai qu’il est possible de sortir avec 10 nœuds, voire moins, mais cela demande beaucoup de technique. Je dirais que si vous pouvez y aller avec 18-20 nœuds, c’est encore mieux.
Le vent doit être constant, sans trop de variation dans les rafales, et si possible il est préférable d’avoir un vent de mer pour éviter qu’il ne nous éloigne du rivage. De plus, le vent de mer est généralement beaucoup moins fort en rafales.
Choisir la plage
Nous vous recommandons de chercher une plage (lac, rivière, marais…) qui a une rive avec une entrée simple et qui n’a pas trop de houle. Si vous pouvez commencer à plat, c’est encore mieux.
Rappel : 15-20 nœuds, eau plate et vent de mer.
Comment entrer dans l’eau ?
L’entrée dans l’eau est délicate les premières fois. Si vous avez pu trouver un endroit où l’eau est plate, c’est parfait. Il se peut même que vous puissiez entrer en mettant d’abord la planche et ensuite l’aile. Il est conseillé, lorsque nous n’avons pas l’habitude de manœuvrer avec l’équipement, de transporter l’aile et la planche séparément pour éviter les accidents.
Si vous voulez tout porter ensemble, rappelez-vous que l’aile doit toujours aller sous le vent et gardez le foil loin de l’aile à tout moment (j’ai vu plusieurs ailes avec des fissures le premier jour).
Conseil : transportez les équipements séparément.
Comment s’installer DANS L’EAU ?
Le positionnement est simple, surtout si vous venez de la voile. A la fin, vous mettez la planche en travers ou perpendiculairement au vent. Et vous devez laisser l’aile sous le vent, c’est-à-dire là où va le vent.
Conseil : éloignez-vous un peu de la rive car vous pouvez finir par clouer le fleuret si vous ne calculez pas bien le fond.
DEBOUT
Maintenant il est temps de se lever, au début je me souviens que j’ai essayé de nombreuses façons. La première chose est que votre planche soit suffisamment stable pour que vous puissiez le faire calmement. N’oubliez pas qu’une bonne longueur (plus de 5 pieds) et de bons litres (plus de 30 votre poids) vous aideront à sortir plus tôt. Remarque : les planches avec plus de largeur (plus larges) offrent une meilleure stabilité mais prennent un peu plus de temps pour démarrer.
Allons-y.
D’abord, allongez-vous sur la planche et essayez un peu l’équilibre qu’elle a avec le fleuret. Attention, c’est très différent d’une planche de surf. Vous avez une sacrée camelote en dessous de vous.
Mets-toi à genoux (la planche doit être assez large pour que tu puisses le faire sur le côté), une fois que tu es aussi confortable que possible, essaie de faire monter l’aile (grâce à l’invention que tu dois porter pour attacher l’aile à ton corps).
Une fois que vous parvenez à soulever l’aile et à attraper un peu de vent, profitez de l’inertie, aussi faible soit-elle, pour mettre votre jambe avant à la verticale, continuez à attraper le vent avec votre aile et si vous le pouvez, avancez avec la planche sans perdre d’inertie.
Ensuite, tout ce que vous avez à faire est de lever votre jambe arrière et de vous lever complètement.
Dans tout ce mouvement tu dois lever l’aile pour attraper de plus en plus de vent, car au niveau de l’eau le vent est plus faible et en montant tu pourras remplir ton aile de vent.
N’oubliez pas : si vous ne levez pas bien les bras, l’aile finira par toucher l’eau et tomber.
Maintenant vient la bonne partie, commencer à voler.
La sensation de « voler » est ce qui vous rend le plus accro à ce sport. C’est une sensation qui, lorsqu’on l’essaie, se répète, comme une crème anglaise. Allons-y.
Une fois que vous êtes sur vos pieds et si le vent est suffisant, il est normal que vous remarquiez que la planche décolle de l’eau lorsque vous prenez de la vitesse.
Ce sont des moments d’instabilité et vous devez vous concentrer sur une chose : votre poids. Votre poids doit être centré sur la planche. Oubliez les bordures, il faut penser qu’à l’heure actuelle, l’équilibre le plus important se situe sur l’axe longitudinal. Vous ne devez pas non plus vous appuyer sur l’aile, ce qui vous ferait perdre du poids (erreur initiale typique des windsurfers ou des kiters).
Le fleuret est assez sensible, donc si vous faites de grands changements de poids, vous finirez probablement par tomber.
Idéalement, pour commencer à voler, vous devriez retarder un peu votre poids (cela permettra à la planche de décoller) et ensuite rééquilibrer subtilement un peu avec un peu plus de poids vers l’avant pour éviter de « faire un wheelie ».
POMPAGE
Le pompage est une technique qui peut être difficile à exécuter les premiers jours, mais c’est finalement le moyen de voler plus vite sans avoir à attendre un vent supplémentaire.
Elle consiste à pomper/secouer l’aile à l’aide des bras (pour obtenir une poussée supplémentaire sur l’aile) mais aussi à pomper à l’aide des jambes pour sortir la planche de l’eau plus rapidement.
Le pompage génère une poussée apparente qui vous permettra de voler plus tôt et les jours où le vent est plus limité.
Le mieux est de le voir en pratique dans la vidéo.
Conseil : pompez avec vos pieds et vos bras, cela vous fera sortir plus vite que si vous ne pompez qu’avec vos bras.
PIEDS EN VOL
La position de vos pieds en vol est très importante pour obtenir la stabilité.
Rappelez-vous que nous avons dit que le fleuret a un équilibre qui doit être maintenu longitudinalement et latéralement.
L’équilibre longitudinal est celui que ceux d’entre nous qui viennent d’autres sports nautiques n’ont peut-être pas l’habitude de contrôler.
Mon conseil est de tout faire de manière fluide et contrôlée pour pouvoir ressentir les différences de poids.
En règle générale, le pied avant ne bouge pas pendant le vol, et c’est le pied arrière qui bouge pour modifier le poids pendant le vol.
Par exemple : si une rafale arrive, ou si vous attrapez une ondulation, le foil accélère et vous avez tendance à obtenir plus de poussée par le bas. Cela peut provoquer l' »effondrement » de votre foil et le faire sortir de l’eau. C’est tout à fait normal les premières fois.
Pour corriger cela, vous pouvez déplacer votre pied arrière vers l’avant, en le rapprochant de votre pied avant pour contrer la poussée.
Rappelez-vous : le pied avant reste immobile, le pied arrière bouge.