Quatrième de l’étape du Mondial du Vent 2021, mais surtout troisième à l’issue de la GWA Wingfoil World Cup, Hugo Marin a hâte de débuter le circuit mondial où la concurrence sera rude.
Contre l’absence de vent, personne ne peut rien faire. Pas même le tiers mondial de la Wingfoil World Cup, édition 2021. Alors les riders prennent leurs soucis en patience dans le cadre idyllique du camping « Viglamo » où séjournent les participants. Hugo Marin (20 ans), qui vient de terminer ses études la semaine dernière en validant sa licence STAPS, a donc pris le temps de tirer le fil de la saison dernière et surtout de se projeter avant de mettre le foil à l’eau et son shoot wing. “ Je peux maintenant me concentrer pleinement sur le wing foil que j’ai commencé il y a moins de deux ans. Je viens du kitesurf que j’ai commencé à 12 ans, mais je suis tout de suite devenu accro à cette nouvelle discipline », avoue celui qui ne pensait pas que le wingfoil deviendrait son «sport d’amour».
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Vainqueur de l’étape de Dakhla (Sahara Occidental) en 2021, Hugo Marin avoue : « c’est plus flou, mais ce format est mixé avec du freestyle. Ça dépend des conditions qu’on a sur les épreuves. Je me débrouille bien en course, mais Je dois aussi m’entraîner au freestyle pour être complet ».
Si la compétition n’a pas encore commencé au Mondial du Vent, Hugo Marin sait que la compétition naissante est là dans une discipline naissante. « Cette tournée existe depuis deux ans et je vois qu’il y a déjà deux fois plus de participants qu’en 2021. C’est fou et je sais que ça va continuer comme ça. Il y a une croissance incroyable. Les jeunes arrivent et ils ont déjà ont un niveau extravagant et sont déjà bien plus forts que certains d’entre nous. En même temps, on se dit que c’est une bonne chose, parce que ça va faire évoluer ce sport », ajoute ce passionné de glisse aux yeux brillants.
En wingfoil on peut aller dans des vagues énormes comme en surf
Moins technique et moins dangereux que le kitesurf, le wingfoil est très accessible. « Même quelqu’un qui n’a jamais essayé et pratiqué de sports nautiques auparavant peut s’y essayer, ce n’est pas très compliqué », lance humblement de Héraultais, assurant qu’il y a quand même « un élargissement du champ des possibles grâce au foil ».
Quelques mois après son podium mondial, Hugo Marin s’est entraîné tout l’hiver « en course, en essayant d’améliorer les départs, de trouver le foil qui va le plus vite. l’appel des vagues est souvent le plus fort et le rider avoue s’être surtout « entrainé dans les vagues pour trouver les limites du wing foil dans les grosses vagues. Finalement j’ai réalisé qu’on pouvait aller dans des vagues énormes comme en surf ».
Si Hugo Marin sort la Wing à Leucate plusieurs fois par an, l’hiver c’est plus l’étranger genre « La Guadeloupe où il y a du vent régulier toute l’année ou les Canaries pour essayer d’avoir des vagues ». Avant le départ de la course, si le vent le permet, le coureur vise « un podium en course et un spot plus isolé en freestyle – golf par rapport au contexte, en attendant que les vagues des Canaries et de l’Allemagne fassent un Top ». 5 à accrocher ». Chassé par ses concurrents, Hugo Marin a pour lui une grande dose d’humilité et d’exigence qui lui permettent de repousser ses limites pour survoler les mers.