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    Kitefoil, wingfoil, e-foil : survolez l’eau

    Publié le 15 juillet 2022 à 6 h 03

    « Au début, c’est un moment de folie. L’esprit ne comprend pas ce qui se passe, on a l’impression d’être sur un tapis volant et de défier les lois de la physique. Ces choses sont folles, c’est comme si on vivait un rêve. Fan de kitesurf depuis ans. ah, Jean-Baptiste Rudelle a testé le foil il y a deux ans. L’attache de moins d’un mètre qui a changé sa pratique. Kitefoil, wingfoil, e-foil… le co-fondateur de Criteo a testé différents types d’ailerons. Son A Rocabella, près de Toulon, il propose même des séminaires d’entreprise avec initiation au wingfoil et à la fourrure depuis une petite crique préservée où trois coups suffisent pour goûter à la liberté. kilomètres de pur luxe. « La lime c’est l’avenir, elle va tout changer ! « , a-t-il prédit.

    Le foil, une révolution chez les jeunes

    La technique, un mât en carbone muni d’un câble et de deux dérives, se généralise lors des grands événements sportifs. En 2013, les concurrents de l’America’s Cup se sont transformés en bancs de poissons volants, riant de la houle et des vents tourbillonnants. Le Vendée Globe a suivi et installé cette révolution dans le paysage. Pour le public resté sur le tapis, la performance a un effet magique. Selon la barbe de Poséidon, comment de grands navires peuvent-ils voler à travers les mers ? Techniquement, les bateaux volent grâce au phénomène de portance. La vitesse de l’écoulement sur la surface compactée augmente, réduisant la pression. Dans le même temps, la vitesse de fond diminue, ce qui augmente la pression. Cette différence de pression donne naissance à la flottabilité. Du coup, le four peut soulever le bateau ! « Dans le dossier, vous avez des palmes sous-marines. D’abord, nous flottons à l’aide de notre ami Archimède. Lorsque vous accélérez, vous comptez sur ces palmes et vous avez tellement de puissance que vous pouvez soulever une machine entière. Le problème, c’est que vous vous équilibrez en vol », a magnifiquement expliqué Marc Amerigo, un ingénieur qui travaille avec les deux pilotes d’Antoine Albeau. Techniquement, les bateaux volent grâce au phénomène de portance. la vitesse de fond diminue, ce qui augmente la pression. Cette différence de pression génère de la portance. Par conséquent, le four peut soulever le bateau !

    Très vite, le matériel se démocratise sur les plages, s’adaptant à toutes les embarcations, du kitesurf à la planche à voile, en passant par le surf électrique ou encore les pédalos. Flottant au-dessus de l’eau est devenu un symbole cool des athlètes en néoprène. Les jeunes n’ont que le pourboire dans la bouche, c’est une révolution », s’est enthousiasmée Marie Mortefon, championne du monde de slalom fleuret. Enfin née, la wingsuit, actionnée par une aile gonflable et une planche équipée de foil, connaît un succès fulgurant. Les véliplanchistes y trouvent l’alternative idéale, tandis que les kitesurfeurs, souvent cantonnés aux espaces privés, profitent de cette activité qui peut se pratiquer à la nage. Chez The Corner store, enseigne unique en Ile-de-France, le constat est clair. « Le wingfoil est le premier sport du foil. C’est un gonflement du sol, un terrain de jeu illimité. Le vent précédent nous a dit qu’ils attendaient ce sport depuis 20 ans. C’était un client que nous avons complètement perdu », a déclaré le directeur. Pour répondre à la demande, le magasin propose un starter kit à 1999 euros.

    Une sensation de troisième dimension

    Les planches gonflables sont également conçues pour les voyageurs urbains, qui plient et déplient les draps dans leurs valises. Capable de créer une licorne comme jouer aux narvals, Jean-Baptiste Rudelle résume les raisons du succès : « C’est vrai que le cerf-volant c’est un peu dangereux, le vent l’est un peu. Les ailes c’est le meilleur des deux mondes. » Epaule ou pas, tous ceux qui ont testé le vol en foil pointent vers une sensation incomparable. Les bénéfices, bien sûr, sont captés. « C’est une troisième sensation : on se retrouve à voler directement, sans l’appui de l’eau. On arrive à aller très vite dans le petit temps. Tout est calme et à une certaine vitesse, les foils se mettent à siffler. C’est incroyable », confie Valentin Sipan, champion de voile et auteur d’un guide pratique sur le sujet.

    Maguelone Du Fou dans Les Echos-Week-end

    Marie Mortefon, espoir olympique en planche à voile, a expliqué : « Si la dérive avant sort de l’eau, tu peux t’arrêter. Parfois tu as l’impression d’être à bout et tu arrêtes de respirer parce que tu sais que tu vas tomber. Sans ressembler à la saison, le hobby goûte au même plaisir. « C’est comme rouler sur une piste rouge bien damée qui se transforme soudain en champ de poudreuse. On passe du motocross au tapis magique. On entre dans un monde de duvet, où tout est calme, léger », a déclaré Benjamin Raigneau, un 37- véliplanchiste d’un an qui découvre aussi le confort de courir dans le vent léger.

    Membre du club Kite and Connect, Véronique Pornet ajoute : « Quand tu fais un saut de sept mètres avec un cerf-volant, c’est amusant, tu ressens de l’adrénaline, du stress. Mais quand tu as un foil, c’est relaxant, tu as l’impression de pour Karine Houitte, consultante en gestion de patrimoine de 50 ans qui a découvert le kitefoil il y a trois ans, la pratique rime avec pur bonheur. . « Le corps est à la fois soulevé par le haut et soutenu par le bas, c’est comme peser un gramme. Cela demande la totalité, nous sommes dans un état méditatif complètement connecté à la nature. On sent ce qui se passe en surface, on fait attention aux poissons, aux algues, à la couleur de l’eau. C’est intuitif, et la mise au point est très agréable. »

    Glisser sans entraves

    Selon Laurence Devillairs, auteur de Petite philosophie de la mer, la clé du bonheur pourrait bien se trouver sous la forme d’un repoussoir. « Le fondateur de la psychologie positive, Mihaly Csikszentmihalyi, croyait que le bonheur est le sentiment de liberté. C’est une certaine aisance, libre de tout ce qui peut gêner, mais sans effort. Il faut une mesure suffisante et difficile d’être là. un vrai bonheur. Il appelle ça une expérience autotélique : un acte d’autosuffisance », dit la philosophe. Au fil des pages de son livre, Laurence Devillairs décrit le pouvoir enivrant de la mer. « Quand on rencontre une vie difficile et difficile, on envie de le jeter. Ce que nous recherchons dans ces jeux entre mer et espace, car nos vies sont en suspens, nous avons un sentiment de déclin. Et là, on retrouve cette lumière salvatrice. C’est une leçon de liberté. »

    Si Karine Houitte s’est essayée à l’échec, c’est aussi parce qu’elle a vécu ce pur bonheur, au sein d’un couple de personnes âgées sur la plage d’Hawaï. « Ils devaient avoir 92 ans et marcher comme des petits vieux. La femme a dû passer 35 minutes à enfiler sa combinaison pendant que son mari vaporisait les voiles et embarquait sur le foil. Mais une fois à l’eau, ils étaient très liquides. » C’est beau et je pensais que tu pourrais faire ce jeu pour le reste de ta vie. Et alors qu’elle sortait, elle a dit en souriant : « Attention, ça va être endormi aujourd’hui ! » »

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    Savoir maîtriser la posture et les appuis

    Pour goûter à ce plaisir, il faut d’abord bien l’apprendre. Selon les experts, le badminton sera le jeu le plus facile à apprendre. Sur la côte normande, le centre maritime de Villers Blonville m’offre un vol de départ. Contrairement au kitesurf ou à la planche à voile, l’initiation est difficile. L’aile gonflable ressemble à un sport sur la plage et sous les genoux (le débutant se reconnaît au temps très long qu’il passe à genoux avant de se redresser courageusement), je sens que la planche s’est relevée, prête à m’emmener paradis. Lorsque vous vous levez, vous devez d’abord afficher votre position, lutter contre le flux de vos appuis pour espérer apprivoiser les oiseaux marins. Le vol ne se produira pas aux premiers extrêmes, mais il ne fait aucun doute que la technologie est proche de sa portée. En quelques séances seulement, la plupart des débutants connaissent leur premier instinct.

    Maguelone Du Fou dans Les Echos-Week-end

    En comparaison, tenir un kitefoil nécessite une courbe d’apprentissage abrupte. Les cyclistes expérimentés conduisent vite, mais le contrôle de l’appui s’applique. Des rayures coincées dans le foil, une lame déchirée, une chute brutale, les problèmes sont nombreux. « Pendant que je fais du kitesurf en maillot de bain, je sors une combinaison intégrale, une veste et un bonnet. C’est incroyable, on prend des bols et des plats qui sont mémorables », sourit Véronique Pornet. Karine Houitte se souvient encore de sa première tentative, qui n’était pas très belle… « Au début, je voyais mes amis avec des cicatrices sur les jambes, et ça me faisait un peu peur. Puis, pendant que j’étais à Madagascar avec Kite et Connect, j’ai J’ai profité de ma pause déjeuner et je suis allé seul dans l’eau, ce qu’il ne faut bien sûr jamais faire. J’ai plongé et je me suis retrouvé un mile plus bas avec deux options : retourner sur les rochers avec une palme à la main ou monter sur mon psaume. Miraculeusement , je l’ai fait. Après ça, je suis accro. Ça devient addictif. »

    Homme, oiseau et poisson à la fois

    En 2024, le kitefoil et la planche à voile feront leur entrée dans les disciplines olympiques. « C’est super que ce soit aux JO. Ça aurait explosé de toute façon, mais c’est plus rapide. Ça donne un nouveau souffle à la planche à voile », a déclaré Marie Mortefon. Trop jeunes pour rejoindre les JO, les bouts d’ailes sont de plus en plus populaires. « , des compétitions comme la Roca Cup ou le Wing Challenge lui ont donné plus de visibilité, avec des épreuves spectaculaires comme des numéros consécutifs. L’engouement, comme l’espoir d’évolution, semble sans limite. Côté vitesse, le foil promet aussi de belles performances En collaboration avec le véliplanchiste Antoine Albeau dans le projet Zephyr, l’ingénieur Marc Amerigo espère repousser les limites des possibles. « Notre objectif est de combiner trois mondes : celui du pilote – l’efficacité des oiseaux et la vitesse des poissons comme le marlin ou l’espadon qui tourne à 120 km/h. Nous recherchons une technologie extrême pour nous aider, mais le four est le cœur du système », a-t-il déclaré.

    Sur les côtes de France, les écoles de voile s’équipent, et Valentin Sipan n’a aucun mal à imaginer que demain, les Optimist de nos jeunes marins navigueront aussi au four. « On peut imaginer la démocratisation des bateaux ou des jonques pour économiser le carburant », a-t-il dit. Florent Boutellier, entrepreneur et co-fondateur de la startup Syroco, travaille sur une plateforme de conception pour équiper les bateaux. « On ne pourra jamais mettre de baril sur les gros bateaux comme les vaisseaux. En revanche, le planning des bateaux coque, du Zodiac au 25/30 mètres, peut être équipé d’un foil pour qu’ils puissent voler complètement. ou facilement.Comme à côté de lui, il faudra attendre jusqu’à dix ans pour voir les ovnis dans les océans et se propager.Par contre, les bras et les jambes des cordes, le héros peut jouer les poissons volants. Bien que le public ne soit pas averti de ne pas profiter du spectacle sur la plage, aspergez-vous les yeux.

    Petite histoire du foil

    – 1861 : L’ingénieur Thomas Moy découvre l’hydraulique. Pour tester les ailes de l’avion, il a installé trois porte-avions. Arrêté sur le canal de Surrey, le bateau décolle.

    – 1906 : l’italien Enrico Forlanini construit le premier hydroptère à quatre sections de foil.

    – 1920 : les Anglais Malcolm et Thomas McIntyre déposent le premier brevet de voilier.

    – 1955 : J. Gordon Baker développe The Monitor, un voilier de légende capable d’atteindre 30 nœuds.

    – 1976 : Eric Tabarly teste un prototype de voilier. Un projet qui inspirera la conception de Paul-Ricard, qui partira en 1979.

    – 2013 : Lors de la 34e America’s Cup, l’AC72, catamaran de 22 mètres de long, est équipé de foils.

    – 2017 : Armel Le Cléac’h devient le premier skipper à remporter le Vendée Globe en échouant en Imoca en 74 jours, soit quatre jours de moins que le précédent record.

    Source : Le foil, voler sur l’eau par Valentin Sipan, Editions Varnon, 2021.

    Comment remonter au vent en Wingfoil ?

    Section 4 – Montée Pour monter, cette fois il faut appuyer la gîte, baisser l’aile, rentrer le ventre et abaisser légèrement le volant jusqu’à la gîte. Cela tire, mais le poids du corps aide à contrecarrer la traction de l’épaule.

    Comment virer un Wingfoil ? Démarrez votre jeep avec une bonne vitesse et des vents de travers. Tournez la planche vers l’eau, avec les ailes droites et au-dessus de la tête. Tenir la courbe Changer le placement des bras au fur et à mesure que le vent baisse, pour changer de Wing, tout en continuant à activer la courbe.

    Quel matos pour débuter Wing Foil ?

    Pour débuter et se développer, 75-90 cm c’est bien. Avec 75 cm on a une petite pièce, et ça passe sans beaucoup d’eau. Bonne maniabilité. Avec 90cm, il y a encore plus de place, plus d’angle de montée et de carve, moins de mouvement et les bols sont très abîmés !

    Quelle aile de wing pour débuter ?

    Pour débuter et se développer, 75-90 cm c’est bien. Avec 75 cm on a une petite pièce, et ça passe sans beaucoup d’eau. Bonne maniabilité. Avec 90cm, il y a encore plus de place, plus d’angle de montée et de carve, moins de mouvement et les bols sont très abîmés !

    Par quel côté commencer ? Pour démarrer le four à ailettes, un mât d’environ 80 cm convient. Plus la largeur de l’aile avant est élevée, plus elle produit de portance pour permettre au pilote de se lever plus facilement. En termes de poids et de matériaux, on retrouve le verre, le carbone et l’aluminium.

    Max Wing
    Max Winghttps://foilmax.fr
    Passionné de Surf et Kite Surf c'est tout naturellement que je me suis lancé en 2019 au Wingfoil, . Depuis mes journées ne sont plus mêmes : je passe environ 2 heures par jour à naviguer en Wingfoil et tester du nouveau matériel. Suivez toute l'actualité du Wingfoil & eFoil sur Foilmax

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