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    « La vague verte » : le wingfoil, entre vol et glisse

    Salut à tous, petits et grands; petits ou grands, accros aux balades et aux voyages, ce blog est fait pour vous. Consciente de la fragilité de notre planète mère, « La vague verte » vous emmène hors des sentiers battus où notre petite famille aime se perdre pour mieux se retrouver, apprendre, se rencontrer, témoigner sur le chemin d’une belle vague.

    Puisque depuis quelques mois, même déconfinés, nous découvrons les vertus du déplacement à domicile, pas de déplacements longue distance pour cet épisode de la « Vague Verte ». Pourquoi ? Parce que le nouveau et l’exotisme, quand il s’agit de rouler en tout cas, c’est ici à Maui pour nous, mais aussi sur une plage près de chez vous ! Vous l’avez peut-être déjà remarqué, le wingfoil s’est posé ! A Maui, c’est un véritable raz de marée.

    La glisse par et pour le foil

    Déjà en 2017 « La vague verte » vous parlait de la « clé de voûte » du ride 2.0, à savoir le foil qui n’a plus besoin d’être présenté. Il s’est invité sous toutes les « planches » déjà existantes : surf, paddle, kite, windsurf.

    Le Foil s’est d’abord invité sur des supports de glisse déjà existants comme le surf ou la planche à voile. (@franckiebees)

    Mais la nouveauté avec le wingfoil est que cette forme de glisse n’existe que par et pour le foil, à savoir qu’il n’y a pas de pratique de l’aile sans foil contrairement aux disciplines évoquées précédemment. L’aile, puisque c’est ainsi qu’on appelle cette aile gonflable à laquelle le rider s’accroche par des poignées (ici pas de sellette !), prolonge dans les airs ce que le foil a initié sous l’eau, c’est à dire le « vol » du rider à quelques mètres au-dessus du l’eau. Aucune vague requise. Quant au vent, s’il est encore nécessaire, la force demandée est passée sous les 10 nœuds ! Autant dire que même par vent très faible ça plane !

    Le Wingfoiling n’est pas un sport de force : c’est vrai pour le vent et le rider. Ici Carine Camboulives doucement. (DR)

    Là où la pratique du wingfoil a surpris tout le monde, initiés compris, c’est la rapidité avec laquelle elle s’est installée (probablement pour durer) dans le paysage de la glisse. L’absence de règles a toujours assuré une volatilité (sans jeu de mot) au monde de la glisse qui lui permet de se réinventer sans cesse, boosté par une créativité que rien n’entrave. En 20 ans, rien de moins que le kitesurf, le stand up paddle, le foil et aujourd’hui le wing foil se sont imposés comme des sports à part entière !

    À Lire  Comment débuter le Wing Foil : les conseils de Sroka

    Une discipline accessible

    De là à voir cette « bizarre » machine, vite cataloguée dangereuse, s’imposer il y a eu un grand pas. Il a été traversé sans même s’en rendre compte. La « grossière gueule » du foil avait pourtant suscité un tollé lors de son apparition, un réflexe face à la lame carbone plus impressionnant que réellement dangereux. Quelques interdictions préfectorales plus tard (Anglet notamment), c’est surtout la question de la cohabitation entre les disciplines de glisse qui a été tranchée. Chez nous à Hawaï, la priorité est de surfer jusqu’à 11h, puis les sports de vent entrent en jeu… seulement s’il y a moins de 10 surfeurs dans l’eau. Sinon, il faut chercher plus loin. Le kitesurf ne peut pas partager le spot avec les windsurfers, les paddles et les foils restent à l’écart des files d’attente fréquentées par les surfeurs. Reste au wingfoil à trouver sa place sur l’eau.

    Le wingfoil est la porte d’entrée la plus accessible au monde du foil, bien aidé par les constructeurs en quête du plus large public possible. Des constructeurs à qui l’on conseillerait de ne pas radicaliser la pratique comme ce fut le cas pour la planche à voile ou le stand up paddle.

    Autre avantage et non des moindres, le risque est bien moindre qu’en kitesurf et les sollicitations physiques inférieures à celles requises par les autres sports de glisse. Le Wingfoil n’est pas un sport de puissance et les sensations ressenties ne dépendent pas de la vitesse atteinte.

    Ici le jeune Hawaïen de 9 ans @koafabbio. (DR)

    Quant aux sensations offertes par le wingfoil, elles n’ont rien à envier à celles de ses cousins ​​dans la culture boardriding. Tout pratiquant, même débutant, sera vite séduit par la « douceur » qui se dégage de cette pratique qui demande peu d’efforts physiques (par rapport à la planche à voile, le kite ou le surf). L’absence de bruit (pas de frottement avec l’eau) contribue à l’expérience « glisse » du wingfoil. Côté performances, bien que nous ne soyons qu’au début de la discipline, la progression fulgurante du matériel et des pratiquants en quelques mois donne une idée de la marge de progression du wingfoil.

    publié le 12 octobre 2020 à 10:35 mis à jour le 12 octobre 2020 à 11:51

    Max Wing
    Max Winghttps://foilmax.fr
    Passionné de Surf et Kite Surf c'est tout naturellement que je me suis lancé en 2019 au Wingfoil, . Depuis mes journées ne sont plus mêmes : je passe environ 2 heures par jour à naviguer en Wingfoil et tester du nouveau matériel. Suivez toute l'actualité du Wingfoil & eFoil sur Foilmax

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